Montage et mise en eau du nano récifal de 40 L brut

Poussé par le vent des globes, je décide de passer le cap contre vent et marée mais en naviguant à vue car je n’ai pas le pied marin, je suis plutôt marin d’eau douce.

L’équipement 

Préparation de l’eau salée :

Montage du nano récifal le 18/11/2011 : 

Mise en place du hardscape avec 4.5 kg de pierres stériles (non vivantes) à usage aquariophile marin. La ouate ensemencée en bactéries utiles devrait commencer à coloniser le bac :

Remplissage du bac à l’eau osmosée et adjonction du sel liquide : 

La densité conseillée de sel en bac marin étant de 1022 j’ai alors rajouté du sel Coral Pro jusqu’à obtenir la valeur préconisée avec un densimètre à aiguille.

 

Le bac a fonctionné ainsi pendant 2 mois sans éclairage. Il bénéficiait tout du moins de l’éclairage naturel de la pièce ou il se situe.

Eclairage, pierres vivantes et premiers coraux

L’heure de l’introduction de quelques petites pierres vivantes avait sonné ! La mise en place d’un éclairage s’avérait alors indispensable. Dès lors, le nano récifal est éclairé pendant 10 heures consécutives.

 

Mise en place des pierres vivantes colonisée par de la coraline (algue marine de couleur rougeâtre). Certaines pierres vivantes étaient colonisées par des coraux mous.

 

Vue générale du bac en date du 29 janvier 2012 avec un fond bleu. Les algues brunes ont fait leur apparition, ce qui serait normal pour un bac en phase de cyclage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ajout de quelques coraux avec son lot de surprises !

Les bourses aquariophiles m’ont permit d’acquérir quelques coraux et de prendre conseils auprès des spécialistes en eau de mer. 

Briareum asbestinum 

Ricordea

Caulastrea curvata vert jaune fluo

Caulastrea Furcata

L’introduction de nouvelles boutures de coraux cache bien des surprises ! Tout à coup j’aperçois quelque chose qui bouge sur une pierre. Mes yeux se portent alors sur cette intrigue qui ressemble à une chenille. Dès lors, la question se pose de savoir si c’est utile ou plutôt un indésirable dangereux !

Après de multiples recherches sur internet, ce serait un vers soyeux, de la famille des polychaete, qui serait au pire inoffensif aux bacs récifaux et au mieux bénéfique à la maintenance d’un écosystème marin ; en bref un simple détritivore ? 

Un collègue, détenteur d’un nano récifal, m’a donné quelques boutures d’une algue d’un rouge magnifique et quelques boules de Botryocladia skottsbergii: 

Algues Halymenia sp

Boules de Botryocladia skottsbergii 

Ajout de deux coraux mous 

Introduction d’une algue verte pour apporter du végétal et une touche de couleur dans le bac : 

caulerpa prolifera

Mes premiers invertébrés

Turbo setosus

 

Un de mes deux bernard l’hermite à pattes bleues

Grosse erreur, réfection du bac, phosphates obligent

Quelques semaines plus tard, j’ai perdu mes invertébrés ainsi que deux ou trois coraux mous.

Une batterie de tests s’imposait et mon taux de phosphate était à 0,4 mg/L. Nul doute que les PO4 en étaient la cause car les autres tests étaient bons.

 

Mon erreur était de ne pas avoir siphonné les sédiments dans le sable de corail.

 

Pour remédier à ce problème, la réfection du bac était devenue primordiale. J’ai alors vidé l’aquarium en prenant soin de stocker les pierres et les coraux dans une bassine avec l’eau de mer du bac. Ensuite, j’ai rincé le sable de corail puis mis en place un support de « fabrication maison » afin de pouvoir, par la suite, aspirer les sédiments qui s’accumuleront sous les roches. 

Réalisation du support avec des grilles d’égouttage de rouleau à peinture. 

Enfin, tout avait été replacé dans le nano bac et depuis ce jour là les coraux se sont épanouis.

Niveau maintenance, 10% du volume d’eau est changé par semaine, la ouate est rincée une fois par mois.

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